Si Volvo n'a pas toujours été un constructeur renommé pour la beauté des lignes de ses modèles, il y a néanmoins un modèle qui sort du lot : la P1800. Ce coupé sculptural né au début des années soixante a été rendu célèbre par la série britannique The Saint où Simon Templar alias Roger Moore, ne pouvait se passer de sa Volvo comme Zorro de son cheval Tornado. Aujourd'hui, Mattias Vöcks, ingénieur chez Koenigsegg, ressuscite le modèle tout en l'adaptant aux goûts du jour. Avec l'aide du designer Bo Zolland, Vöcks a redessiné le modèle en abaissant et en allongeant le châssis. Un lifting discret mais efficace qui ne dénature en rien les lignes originales de la P1800. Les gigantesques jantes semblent lécher les ailes tandis que la calandre se voit fondre dans une bouche qui donne un petit air rapace à la proue. L'arrière est par contre moins fidèle au modèle d'origine et fait preuve d'une sobriété qui tranche avec le style "tuning" de ce prototype. Et qui dit allure de drifteuse dit bien entendu moteur hors-norme. Vöcks a jeté son dévolu sur le V8 Volvo-Yamaha de 4,4 litres que l'on peut retrouver sous le capot de la S80 et de la XC90. Mais alors qu'il ne développe "que" 315 ch dans les sages Volvo, l'ingénieur suédois l'a poussé à 600 ch grâce à une suralimentation dont on ne connaît pas le détail. Cette débauche de puissance est envoyée sur le train arrière le tout via une boîte manuelle à six rapports. Et si la bête vous plaît, le bruit court que cette nouvelle P1800 pourrait être produite en série !
Cette proposition de pick-up Volvo n’émane pas des bureaux d’études Suédois, les accents du modèle seraient d’ailleurs plutôt australiens… Il s’agit simplement d’une création originale que l’on doit une nouvelle fois à Vizualtech.Partant d’une V70, et non d’une XC70, Bo Zolland donne ainsi naissance à un pick-up racé, dans la plus pure race des El Camino et autres Ute. Paré pour prendre la relève d’un Pontiac G8 ST mort né ou pour affronter un Holden Ute SS sur les routes australiennes. Un positionnement qui explique le choix de départ du V70 plutôt que de sa version Cross Country. La sportivité s’exprime de façon extrême façon dragster par une caisse surbaissée sur des jantes surdimensionnées, et l’arrière, souvent négligé sur les pick-ups, et assez soigné par l’intégration des feux de S80, une ridelle affleurante et un bas de bouclier intégrant les échappements.